Chère Agnès,
1/ J'ai déjà répondu à la question. Veuillez relire le dernier posting à ce
sujet avec l'exemple de la petite péruvienne.
2/ Bien sûr, si la question sous-entend que parce qu'une fille a été violée, et
parce qu'elle a 9 ans, le gynécologue a le devoir de procéder à un avortement.
3/ Je réponds NON car nul crime ne peut être justifié par d'autres crimes, de la
même manière que le principe de neutralité est un Mal, étant donné qu'il
considère comme équivalents le Bien et le Mal... le moindre Mal demeurant
toujours un Mal.
Ce coup-ci, bon dimanche et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Agaculama... qui n'est pas un gynéco, mais tout simplement un mugaanga qui prend
à coeur l'ubuuntu de tous les Abaantu dont les Abanyarwaanda du Rwaanda de
Gihaanga.
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--- Dans Democracy_Human_Rights@..., "agnesmurebwayire"
Agaculama,
Il est bien dit dans tous les articles que la petite de 9 ans enceinte de
jumeaux avait été violée. Croyez-vous que partant de cela un gynéco aurait pu
"la surveiller médicalement" ?
Moi je ne fais jamais de sièste,je suis toujours levée avant 6h et cela me va
très bien!
--- Dans Democracy_Human_Rights@..., "agaculama_mu_ikibunda"
Mais si, Agnès, relisez le posting # 88645: il reprend le résumé de
l'attitude à avoir pour un mugaanga catholique dans un tel cas: respecter la vie
à tout prix, que cela soit celle de la mère ou celle des embryons qui sont des
êtres humains à part entière et pas des têtards.
Concernant le cas d'une fillette âgée de 9 ans et enceinte de jumeaux,
j'aurais surveillé médicalement cette fille. Si le degré de maturité
physiologique de cette fille est insuffisant pour qu'elle mène à terme cette
grossesse gémellaire, la nature arrêtera le processus par un avortement
spontané.
Je vous signale que si une fillette de 9 ans a ovulé, encore faut-il être
certain qu'elle a 9 ans, c'est que son système génital féminin est déjà à
maturité.
Je vous signale aussi qu'il y a environ 23 ans, une petite péruvienne âgée
de 5 ans a mené à terme sa grossesse et a accouché d'une fille vivante et saine,
avec laquelle elle travaille dans son petit restaurant de montagne pour
routards. La fille qui a environ 23 ans dit "maman" à sa mère de 27 ans. Un
reportage poignant sur cette affaire est passé l'année passée sur une chaîne de
TV allemande.
En résumé, je pense qu'avorter un bébé ou en avorter deux, c'est toujours un
crime aux yeux de la Loi naturelle et du Droit Canon qui est la législation
devant placer les garde-fous de la morale des catholiques.
Bien à vous et bonne sieste. Le sommeil porte conseil.
Agaculama
--- Dans Democracy_Human_Rights@..., "agnesmurebwayire"
Rebonjour Agaculama Mu Ikibunda,
Vous ne m'avez toujours pas dit ce que vous auriez fait, en tant que
médecin (si vous aviez été gynécologue), devant le cas très grave de la petite
de 9 ans qui attendait des jumeaux et qui risquait, si elle avait mené à terme
sa grossesse, de périr avec ses jumeaux.
--- Dans Democracy_Human_Rights@..., "agaculama_mu_ikibunda"
Chère Agnès,
1/ Au terme du Droit Canon, une femme catholique qui avorte et tous ceux
qui l'ont aidé à avorter, sont ipso facto excommuniés. Il n'y a aucun recours.
Les lois révolutionnaires qui autorisent et favorisent l'avortement sont des
lois de rebellion à cette Loi Naturelle -qui est en fait la Loi de Dieu-, et
relèvent donc de la Constitution de Satan.
2/ Dès lors, les "évêques", membres de la "Conférence nationale des
évêques du Brésil" (CNBB) qui ont condamné la juste décision de l'archevêque
José Cardoso Sobrinho, sont à côté de leurs pompes et chaussent même des pompes
funestes... car ils ne respectent pas et ne respectent plus, ni l'autorité de
l'archevêque, ni le Droit Canon, ni surtout l'autorité du Pape qui les dérange
en voulant remettre à flot le bateau en perdition de l'Eglise Catholique. Ces
"évêques" sont donc des rebelles et des révolutionnaires.
3/ L'Eglise brésilienne est depuis au moins un siècle une sorte de
fermentoir révolutionnaire expérimental engendrant par miasmes une pseudo église
de la libération qui est en réalité davantage basée sur des principes
matérialistes marxistes léninistes que sur l'enseignement de Jésus-Christ.
L'Eglise catholique enseigne au contraire les vertus d'obéissance, de
soumission, de patience, de pauvreté, de charité...
4/ Alors, chère Agnès, dans la controverse actuelle au Brésil qui est
destinée encore une fois à égratigner l'enseignement de l'Eglise catholique et
surtout à cracher une nouvelle fois à la tête d'un Pape qualifié de
"conservateur" et qui dérange ces messieurs du grand bordel planétaire, ne
pensez-vous pas qu'il s'agit d'une sorte de guerre entre des partisans
hypocrites et les partisans d'Hyppocrate?
Bon dimanche.
Agaculama
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--- Dans Democracy_Human_Rights@..., "agnesmurebwayire"
C'était dans Le Monde d'il y a deux jours
Le 5 mars dernier, un évêque brésilien avait excommunié la mère d'une
fillette de 9 ans, enceinte de jumeaux à la suite d'un viol, et les médecins qui
avaient pratiqué l'avortement. Au vu de la controverse qu'avaient soulevée ces
excommunications, la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) a
désavoué, vendredi 13 mars, l'archevêque en question et a nié l'excommunication.
L'archevêque José Cardoso Sobrinho avait argué qu'aux yeux de l'Eglise
catholique l'avortement était un "crime" et que la loi de Dieu était "au-dessus"
de celle des hommes pour justifier l'excommunication. Néanmoins, pour le
secrétaire général de la CNBB, Mgr Dimas Lara Barbosa, la mère de l'enfant a agi
"sous la pression des médecins", qui disaient que la fillette allait mourir si
la grossesse n'était pas interrompue, et c'est pourquoi elle ne peut être
excommuniée.
LES JUMEAUX "AVAIENT LE DROIT DE VIVRE"
"Il faut tenir compte des circonstances", a souligné Mgr Barbosa. Pour
les médecins, "seuls seront excommuniés ceux qui pratiquent l'avortement
systématiquement", a ajouté Mgr Barbosa lors d'une conférence de presse. Dans
une tentative de minimisation des déclarations de l'archevêque de Recife, qui
avait été jusqu'à dire que l'avortement était "pire" que le viol, le président
de la CNBB, Mgr Geraldo Lyra Rocha, a déclaré que son collègue avait été mal
interprété. "Mgr Sobrinho n'a excommunié personne. Je suis sûr qu'il ne voulait
blesser personne mais attirer l'attention sur une certaine permissivité" en ce
qui concerne l'avortement.
Le Vatican a justifié quant à lui l'excommunication de la mère et de
tout le corps médical. Le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la
congrégation pour les évêques, a dit que les jumeaux que la fillette portait
"avaient le droit de vivre", dans un entretien samedi dernier au quotidien La
Stampa.
L'interruption volontaire de grossesse est toujours interdite au
Brésil, sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. Cela n'empêche
pas un million de femmes d'avorter clandestinement, lors d'opérations qui
coûtent la vie à des milliers d'entre elles chaque année, selon les autorités.
--- Dans Democracy_Human_Rights@...,
"agaculama_mu_ikibunda"
Pour être gynéco, il faut être mugaanga, et comme docteur, il faut
respecter le serment d'Hypocrate, et selon ce serment comme selon la Loi
naturelle, il faut préserver la vie à tout prix. Le gynéco brésilien n'a pas
travaillé gratuitement et n'a pas respecté son devoir de chevalier de
l'espérance et de protecteur de la vie, à commencer par l'être le plus fragile
qu'il a découpé en morceaux, démenbré, décapité, pulvérisé, aspiré, et anéanti
tout son potentiel d'espérance en lui ôtant la vie... Judas ne L'a-t-il pas
vendu 30 deniers, Celui qui nous éclaire?
--- Dans Democracy_Human_Rights@..., "agnesmurebwayire"
bonjour Agaculama mu Ikibunda,
Et vous, à la place du gynéco brésilien, qu'auriez-vous fait
devant un cas pareil? Je ne parle même pas de son excommunication
--- Dans Democracy_Human_Rights@...,
"agaculama_mu_ikibunda"
L'encre du journal Le Soir est du pipi de canari vitriolé qui
permet à ses journaleux de recopier les ragots des salons de coiffure de
Bruxelles... avec cette stratégie log'ique occulte d'un ésotérisme surané qui
fera tout pour salir les trônes et les autels en marchant sur leurs ruines pour
pourfendre in fine le Roi des rois. Vous avez dit "Le Soir", ce matin? De
fâcheuses "cucurbitances" pour un journal de cornichons. Point. Pardon, trois
points.
Oracle dominical d'Agaculama, transmis en ce Jour du Seigneur.
--- Dans Democracy_Human_Rights@...,
"agnesmurebwayire"
lu dans Le Soir du vendredi 13 mars et signé par Jurek
Kuczkiewicz
Un incident « fâcheux et imprévisible » : c'est ainsi que le
Pape caractérise la concomitance de sa levée d'excommunication à l'égard des
intégristes avec l'interview négationniste de l'évêque Williamson. Passons sur
l'imprévisible (Williamson était un négationniste notoire) qui sera désormais
évité par un monitoring d'internet que Benoît XVI, premier pape du nouveau
millénaire, vient de découvrir : faut-il rire ou pleurer ?
Ce pape vit décidément à contretemps, lui-même auteur d'une
nouvelle « fâcheuse concomitance ». Sa lettre paraît au beau milieu d'une
nouvelle polémique qu'elle ignore parfaitement : l'excommunication par l'évêque
de Recife, au Brésil, à l'adresse de la mère d'une gamine de neuf ans violée par
son beau-père, et de l'équipe médicale qui l'a avortée en toute légalité.
Forçons donc la concomitance, en essayant de rapporter la
lettre papale à la nouvelle affaire.
« La portée et les limites de la mesure n'ont pas été
commentées de façon suffisamment claire » : en effet, on ne comprend pas comment
l'évêque de Recife, pleinement soutenu par le Vatican, a pu montrer plus de
compassion pour l'acte du violeur que pour la gamine et ceux qui lui ont sauvé
la vie.
« Cette mesure était-elle nécessaire ? N'y a-t-il pas des
choses beaucoup plus importantes ? » On n'ira pas jusqu'à prétendre que la
question de la défense de la vie n'est pas importante. Mais en effet, fallait-il
vraiment que l'Eglise brandisse sa crosse sur un cas pareil ?
« Si l'engagement ardu pour la foi (…) et pour l'amour
constitue la vraie priorité pour l'Eglise, alors les réconciliations petites et
grandes en font aussi partie. » Pourtant, en condamnant l'entourage de la gamine
violée, l'Eglise a fait œuvre une nouvelle fois de division, et de répudiation
des plus démunis : la moitié des victimes de sévices sexuels ont moins de 12
ans, et les plus pauvres en sont les cibles les plus fréquentes.
« Ne devrions-nous pas (…) être capables de ne pas prêter
attention à différentes choses qui ne sont pas bonnes et (…) sortir de nos
étroitesses ? » En effet, Saint-Père, il serait bon. Mais vous vous obstinez à
réduire le nombre de ceux qui vous en croient capables.
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