samedi 21 mars 2009

Génocide rwandais: quand l'armée française se dédouane

Cher Axel Robin… des bois du Rwanda,



Je suis parfaitement d'accord avec votre réponse à ce Netter pas très net qui se prénomme Alex Shyaka et qui intervient avec cette manière mielleuse et empoisonnée typiquement rwandaise contre le colloque du 20-10-2007.



1/ Introduction sémantique ou onomastique. La racine ikinyarwanda "-shya" vient du verbe "gu-shya", qui signifie "brûler, se brûler, être cuit" ou "être ramolli" comme une enflure. Divers mots en dérivent comme "ishya" qui est "l'antre" d'un fauve ou le "bonheur", "ubushye" qui est "la brûlure", "gushyana" qui signifie "être brûlé dans un incendie avec ses enfants" ou "tomber à averses" quand on parle de pluie, l'expression "gushya ubwoba" signifiant "être épouvanté" où l'on devine l'envol craintif du petit "igishwi", le "moineau" mais aussi le "froussard". Plus compliqué encore, on retrouve "gushyashyana" signifiant "être affairé" ce qui est le propre d'un affairiste au service de la gestion d'un fond de commerce, "inshyanutsi" qui est un "vantard", "ishyano" qui peut être une "beauté extraordinaire" mais qui est aussi et plus souvent "accident, malheur, mauvais sort et action inconvenante". Enfin, le mot "ishyaka" est un de ces mots tordus à double sens à la rwandaise qui signifie à la fois "fidélité" et "compétition", comme l'expression "kurwana ishyaka" signifie "rester fidèle" mais aussi "faire concurrence". Tout cela, je vous le susurre bien évidemment dans mon "urushyi", le "creux de ma main" en évitant bien sûr un "urushyi", une "giffle" de Mister Shyaka, notre "Umushyitsi", notre "hôte" de ce forum démocratique. Tiens, le verbe "gushyika" signifie "s'établir définitivement" et "être à toute extrémité" comme la main "urushyi" est à l'extrémité du bras. Un mot moins joyeux en dérive, à savoir "igishyika", le "chagrin" de notre "umushyitsi", l'hôte de céans, d'ici ou d'outre-mer amer… quand il lira ce post. Des chichis français ou des shyi shyi rwandais, direz-vous. Vous verrez que l'intégration des sens de ces mots donne une définition fidèle de ces agents du mensonge qui règnent trop souvent sur le web.



2/ Le colloque du 20-10-2007 dérange ces messieurs de l'anti-Vérité, de l'anti-Rwanda et de l'anti-France, comme cela dérangerait une cigogne alsacienne de manger des petits pois dans une assiette plate. Mister Shyaka ne fait pas état de ce qu'il pense, il décoche une flèche en spaghetti "al dente" enduite de curare. En bon serviteur du Front Ventriotique, il lance un ballon et attend la réaction… un peu comme un agent du DMI caché dans les matiti et qui attend de déclencher l'explosion d'une bombe au passage d'innocentes paysannes rentrant du lourd labeur champêtre pour nourir leurs enfants. Le courage du combattant des ténèbres au service du Prince des ténèbres, en quelque sorte. Mister Shyaka ne présente pas ce qu'il pense et ne représente personne de palpable, sinon l'impalpable menace quand on se promène le soir entre chien et loup. De toute façon, Mister Shyaka Alex, Axel, ne fait que jouer au "coller-copi(ll)er", se servant de cette "urulimi" qui est à la fois cette petite "langue" persiflante rwandaise qui berce et tue, et la "flamme" qui dévore, "urulimi rw' umuliro". Recopier n'est pas un signe de haute intelligence. Bon nombre d'apôtres ombrageux kagOmistes ne sont que des marchands de soupe aux pois et des colporteurs affairés et glapissants de ce honteux tissu de mensonge qui recouvre le Rwanda comme une chape de plomb, ce qui leur permet à l'ombre de sucer les dividendes du véritable fond de commerce qu'ils ont baptisé de "génocide des Tutsi" et dont ils sont responsables de A jusqu'à Z, de l'initiation à la gestion... en attendant l'implosion de ce monstre boulimique.



3/ Citons l'exemple du Colonel Robardey. Il est le premier officier à avoir enquêter au Rwanda avec l'armentarium d'une police scientifique et rigoureusement organisée. Il a tiré des conclusions simples en analysant les indices comme les détonateurs, les mines, les résidus d'attentats. Depuis le 01-10-2007, à chaque fois que le FPR était contraint de déposer les armes suite à la signature d'un accord de paix en présence de représentants de la communauté internationale, à chaque fois le FPR a initié une nouvelle campagne de terreur ou lancé une attaque massive contre le Rwanda sans motif juste de reprise des combats au terme du Droit de la guerre. Les Inkotanyi ont en permanence soufflé le chaud sur l'effroi des Abanyarwanda, et le muyaga ainsi soulevé a concouru à alimenter l'incendie qui a permis aux mercenaires du FPR de tirer les marrons du feu à son avantage. Ils ont jeté dans les bras de Kigali des centaines de milliers de Bakiga septentrionaux avant de les massacrer plus tard, au Rwanda et au Congo. Ils ont alimenté leurs réseaux internationaux, leur Network pour paralyser toute velléité de réflexion et d'analyse objective et indépendante. Ils ont signé des accords de paix sur lesquels ils pissaient d'allégresse. Ils ont fêté les Accords d'Arusha à Dar es-Salam le 06-04-1994 puis ils ont assassiné deux présidents africains régulièrement élus quelques minutes après, séchant leurs larmes de crocodile avec les « chiffons de papier » qu'ils avaient signé peu avant. Ils ont catapulté sur des Occidentaux déjà mous du bulbe l'arme ultime, le mot "génocide" et ses amalgames hyper connus. Ils ont métamorphosé en victimes du génocide ceux qu'ils avaient assassiné, poussant à bout les Rwandais de l'intérieur qui en sont venus à des solutions extrêmes, qui ont choisi la position du "gushyika" sur l'échiquier politico-militaire, mon cher Shyaka. Ils ont réussi à donner mauvaise conscience au monde entier, se cachant derrière leur premier allié sur place, ce général canadien de pacotilles Roméo Juliette Dallaire, digne d'un remake de la « Cage aux Folles » sur fond de république bananière.



Voilà la triste vérité, mon cher Axel. Tout ce que les hommes épris de vérité peuvent souhaiter pour nos frères rwandais c'est que d'autres colloques du genre de celui du 20-10-2007 auront lieu et qu'un vaste tribunal des peuples clouera un jour au poteau le spectre kagOmiste dont les frasques sont responsables au bas mot de la mise à mort sciemment programmée de plus de trois millions et demi de victimes innocentes. Un homme responsable est responsable de ses actes et de ses conséquences, toutes les conséquences. Le facteur déclenchant d'une guerre rend son auteur responsable de cette guerre et de toutes ses conséquences.



Agaculama mu Ikibunda, qui frissonne dans la nuit de Kigali.

2 novembre 2007

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