vendredi 20 mars 2009

Open letter from Agaculama to Alison DesForges: answer to Gaspard.

Mon cher Gaspard,Open letter to Alison DesForges: from Agaculama to Gaspard



1/ Le principe fondamental de la démocratie, sur le modèle classique "One man, one vote", est que la majorité du peuple vote pour le gouvernement de son choix, reléguant ainsi dans l'opposition la minorité qui n'a pas emporté les élections.



2/ Un membre d'un parti minoritaire peut bien évidemment emporter les suffrages, mais à condition de bénéficier des votes libres et volontaires de la majorité des gens qui votent pour une personne plutôt que pour un parti. La valeur intrinsèque de ce membre d'une faction minoritaire de la nation sera donc élu démocratiquement, indépendamment des cuisines politiciennes d'une démocratie dévoyée en particratie qui s'en contrefout du désir des électeurs.



3/ Venons en maintenant à une minorité politique (FPR) qui représente aussi une minorité ethnique/tribale/clanique/ubwookiste (Tutsi), et qui a réussi à transformer cette minorité (16% devenue 8% par élimination des "Class Five") en une majorité factice (95%): par la force réduction numérique des partis d'opposition, réduction numérique de l'ubwooko majoritaire, chapeautage déguisé des autres partis sous la forme d'une plateforme qui camoufle en réalité un système à parti unique... Pensez-vous qu'il s'agisse vraiment de démocratie ou de singerie démocratique?



4/ Alors oui, si l'on veut reconstruire une véritable démocratie rwandaise, avec ou sans adjonction du ciment fédérateur d'une monarchie constitutionnelle, il faut d'abord que le peuple majoritaire se soulève et conduise devant des juges intègres, nationaux ou internationaux, tous ceux qui ont du sang sur les pattes et qui ont sali la patrie de leurs hoquets de bourgeois ventriotes.



5/ En ce qui concerne Alison DesForges Liebfalsky, je ne reviens pas sur ce que j'ai écrit dans mon "open letter". Je pense que cette lettre était suffisamment argumentée sans devoir jacasser davantage. Qu'elle ait fait du bien, d'accord; qu'elle ait été entubée par la malignité du FPR, d'accord; qu'elle montre actuellement un visage plus congruent en opposition de la réalité dictatoriale du FPR, d'accord. Mais il n'en demeure pas moins qu'elle a fait le job -et elle ne l'a pas fait gratuitement, croyez-moi- et qu'elle a bien fait le job que lui a assigné le US States Department après la Bérésina du FPR pour restructurer la stratégie d'appui US à ce mouvement militaro-politique et terroriste, et que ce job a fait du tort, un tort extrême à la démocratie rwandaise. Ce simple élément là devrait suffire pour exiger d'elle des excuses personnelles, une repentance pour les up-to-date. ON NE NETTOIE PAS UNE MAISON AVEC UNE SERPILIERE SALE. Et, en ce qui concerne l'Afrique des Grands Lacs, ON NE NETTOIRA PAS LE RWANDA AVEC UNE SIMPLE SERPILIERE, QU'ELLE SOIT PROPRE OU SALE. Il faudra nettoyer les écuries d'Augias KagÔme autrement qu'en dansant la Polka Gammée.



6/ IL N'EST JAMAIS TROP TARD POUR FAIRE DU BIEN, certes, mon cher Gaspard, MAIS IL FAUT D'ABORD LUTER CONTRE LE MAL ET REPARER LE MAL QU'ON A FAIT. En ce qui concerne Alison DesForges Liebfalsky, qui lit ces posting et réfléchit dans son bureau de HRW à NYC, qu'elle retienne ces deux proverbes. Le premier proverbe est français: "Qui joue avec le feu, s'y brûle". Le second est rwandais: "L'ami de l'hyène est le premier que l'hyène mange". Celui qui a joué avec le feu, ou celui qui a aimé l'hyène, sont-ils vraiment victimes du feu ou de l'hyène?



Agaculama, l'A.M.I. de l'écrasante majorité de ces Abanyarwaanda qui n'ont pas de sang sur les pattes!

5 janvier 2009

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire