Mon cher Léopold,
N'étant pas linguiste mais dissecteur des maux et des mots, je te propose cette version plus poétique sous forme d'un quatrain de vers de huit pieds un tantinet plus littérairement correcte quoique de rythme plus martial:
"Ami, hâte-toi lentement,
Et reviens cent fois à l'ouvrage,
Car patience et longueur de temps
Font bien plus que force et courage".
Le "hâte-toi lentement" fait partie de ma devise. Elle est la traduction du "Festinare lente" de Jules César, c'est-à-dire "Hâte-toi lentement", c'est-à-dire "Réfléchis bien à ton aise puis agis", c'est-à-dire "Tourne ta langue dans ta bouche sept fois sept fois avant que de parler",ce que mes amis paracommandos britanniques des SAS et français du 2REP paraphrasent par un lapidaire "Renseignement et action". Bien évidemment, plus de 80% des posts sur ces fora consacrés à l'Afrique des Grands Lacs auraient pu être économisés si leurs rédacteurs avaient pris la peine de lire les bons livres, les bonnes sources et s'ils avaient parlé avec les vrais Mzee, ces dictionnaires d'Afrique qui meurent chaque jour emportant avec eux une partie de la mémoire de l'humanité. Lire et dévorer les informations saines, voilà une saine formation. Je souscris entièrement à ton propos en surenchérissant avec cette sentence non mortelle à l'intention de nos chers amis Netters: "Avant que de le faire savoir, chers Netters, sachez d'abord le faire".
Bien amicalement pour le "scholar at risk".
Agaculama mu Ikibunda... qui survole même 1930 la nuit à Kigali en 2007.
26 octobre 2007
samedi 21 mars 2009
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