Bien sûr, il n'y a plus d'"ethnies", de "clans", de "tribus", de "castes" ou d'"amoko" dans le New Rwanda post coup d'Etat de 1994.
Bien sûr, il n'y a que des Abanyarwanda et quiconque affirmera appartenir à l'un des divers groupes sus-mentionnés est coupable de "divisionnisme", "négationnisme", "ethnisme", "racisme", "clanisme", "tribalisme" et "isthmisme" quelconque, avec une peine de 20 années de prison ferme non compressible et sans recours. Un régime pyromane vend des extincteurs.
Bien sûr, on commémore chaque année "le génocide des (seuls) Tutsi" ou, pour donner quelques grains de maïs d'Inkokotanyi aux Inkoko et Inkokokazi d'Occident, on murmure "génocide des Tutsi... et des Hutu modérés". Car pour un Hutu, la chance d'être un "Hutu modéré", c'est faire corps et âme avec les Tutsi, c'est en quelque sorte bénéficier d'un statut hutsiste tutsisant, surtout quand ils sont morts avec eux au cours des massacres infâmes de 1994. Quant aux autres Hutu, comme ils ne sont pas morts, ils ne sont pas "modérés" et donc forcément coupables et par conséquent diabolisables à tire larigo. Quant aux Tutsi de l'intérieur qui ne sont pas morts, ils sont suspects de connivence avec les Hutu "non modérés" et donc eux aussi coupables de ne point être morts en 1994. Et comme seul le "génocide des Tutsi" est politiquement correct, seuls sont "politiquement corrects" les Inkokotanyi qui se font passer à la fois pour les libérateurs et pour les victimes du seul et exclusif "génocide des seuls et uniques Tutsi": et en avant les bourses sonnantes et trébuchantes d'Occident!
Voilà la politique de "deux poids, deux démesures" appliquée par la clique kagOmiste de KGL. Il n'y a plus de Hutu, ni de Tutsi, ni de Twa. Que dire alors d'une armée, d'une force de police, d'un sénat, d'un gouvernement, d'un service de renseignements militaires à majorité Tutsi, anglophone et swahilophone, ougandaise et non catholique, que dire de tout cet appareil d'Etat contrôlé par des mercenaires étrangers qui demeure obstinément "monoethnique", "monoclanique", "monotribal", "monocastique", "monotribal" ou "monoamokiste" Tutsi! Et qui de surcroît, affirme de manière partisane et pharisianique, la légitimité de son pouvoir néo-républicain sur base du Kamarampaka des années soixante, afin de bouter hors de la lice toute velléité de vouloir réinstaurer un régime monarchiste constitutionnel et réellement populiste. Y a t'il vraiment des paix plurièles -amahoro- ou la singulière et fausse tranquilité -ubuhoro- d'une paix de pacotille, doucement, doucement -buhoro, buhoro-? Quel beau mot pluriel que cet étrange amahoro qui dérive d'un verbe -guhora- qui pour la junte kagOmiste signifie "exercer une vendetta implacable", et qui pour les laissés pour compte et les diabolisés d'office signifie "se taire et passer son temps à se taire jusqu'à refroidir en fin de compte" dans l'indifférence mondiale la plus totale. Mais un jour, comme Achille était vulnérable par son illustre talon, le grand initiateur-programmateur-coordinateur-grand-shebuja-maximus-autoproclamatus-et-petit-umugaragugus-americanus-maréchal-afande-PC-N53 finira par avoir une allergie au caoutchouc de ses immenses bottes chinoises, et ce jour où il aura le pied tendre, il perdra pied sur un terrain mouvant pour rejoindre les oubliettes de l'histoire, dans cet ukuzimu ou ikizima glacial ou dans cet umuliro de feu, c'est selon, où il ira rejoindre ses amis apprentis démocrates comme Saddam... eux qui étaient tant aimés par l'oncle Sam... en attendant que brûle à nouveau l'utazima de Gihanga à l'Ibwami de Nyanza!
Amahoro ou ubuhoro dans ce pays où le miel et le lait ont cédé depuis longtemps la place aux larmes et au sang?
Deux poids, deux démesures. Foi d'Agaculama tant d'hypocrisie a de quoi faire vômir!
Agaculama mu Ikibunda, still flying overnight above Rwanda like a nightmare for the new masters who are in fact the new pawns! Kacyiru, October the 4th, 2007, 11:55 pm.
5 octobre 2007
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